Thèse 2015 – Influence des perturbations métaboliques sur des voies de signalisation impliquées dans la biogénèse mitochondriale.

L’influence des perturbations métaboliques induites par un exercice intermittent sur les capacités oxydatives musculaires reste à démontrer. L’objectif de cette thèse était d’étudier ces perturbations et leurs effets sur les voies de signalisation impliquées dans la biogenèse mitochondriale. Une étude préliminaire nous a permis de démontrer que la durée de cycle 60s:60s était celle induisant le plus de variations métaboliques comparé aux cycles 30s:30s et 12s:120s, pour une dépense énergétique identique. Nous avons donc comparé un exercice intermittent constitué de 30 répétitions d’une minute à 70% de la puissance maximale pic (mesurée lors d’une épreuve d’effort maximale progressive en rampe) avec un exercice continu de 30 min à même intensité. La modalité intermittente a entraîné une phosphorylation supérieure de l’AMPK, CaMKII et p38 MAPK comparé à la modalité continue (biopsies du vaste latéral), mettant en évidence un effets spécifique des perturbations métaboliques sur les voies de signalisation de la biogenèse mitochondriale dans le muscle squelettique.